infos sur les feux et combustions de terril
une séléction de documents
La combustion des terrils
Ce phénomène spectaculaire de combustion de mine est suivi de près. D’une part à cause des risques d’explosion qui lui sont liés et d'autre part à cause des conséquences environnementales.
photo : chainedesterrils.eu
La combustion des terrils émet des COV
Les émissions de la végétation ou d’autres phénomènes naturels tels que les feux de forêts, les éruptions volcaniques, etc, constituent des sources naturelles de COV.En milieu urbain et/ou industrialisé, ils proviennent en majorité des activités humaines : ils sont alors émis par des phénomènes de combustion (gaz d’échappement notamment, cheminées d’usines, fours, …)
Extrait de l'article sur le site Cancer et environnement
Les aléas liés à l'échauffement des terrains sur dépôt minier
"... Impact hydrogéologique : minéralisation des eaux souterraines. La lixiviation naturelle des terrains houillers ou dépôts affectés par les effets de la combustion libère des sels minéraux que l’on retrouve dans les nappes environnantes. Il s’agit essentiellement de sulfates produits par l’oxydation des pyrites, d’oxy-hydroxydes de fer et de magnésium, outre l’arsenic issu des arséno-pyrites....."https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/%C3%89valuation%20des%20al%C3%A9as%20miniers.pdf
Gestion de l'après-mine
"... La fermeture des anciennes exploitations minières n’induit pas pour autant la disparition définitive des risques et des nuisances qui en résultent. Même non exploités, ces anciens sites peuvent engendrer des désordres ou des nuisances susceptibles de porter atteinte à la sécurité des personnes et des biens situés dans l’emprise des travaux miniers, ou de perturber l’utilisation possible des terrains concernés... "
Eteindre un feu de terril, comment ça marche ?
"... Au pays où les hommes ont creusé des puits et construit des montagnes de remblais, l’échauffement d’un schistier peut devenir dangereux, en raison du monoxyde de carbone et du dioxyde de soufre dégagés dans l’atmosphère. Et des risques de brûlures parfois mortelles s’y l’on s’aventure sur ces terrains devenus instables et incandescents. Le géologue Yves Paquette revient sur le confinement du terril en combustion de la carrière Simon à Schœneck, près de Forbach..."
Sur le blog de Sylvain Post.
Exemple du feu de terril d'Alès (Rochebelle)
"...Au bout de trois semaines, lorsque l'alerte fut enfin donnée, un vent de panique souffla sur la ville. Quels dangers pour la population représentent les émanations de gaz (principalement du monoxyde de carbone, rapidement mortel pour l'homme) issues de ces deux fourneaux géants ? Le 17 août, les autorités font finalement appel à Yves Paquette, qui interrompt ses vacances pour venir sur place. Son verdict est sans appel : oui, le terril de Rochebelle, très proche des habitations, constitue un double danger pour les Alésiens. A la moindre pluie, l'eau entrant en contact avec du carbone brûlant peut former de l'hydrogène (H2), qui est un explosif puissant. Et dès que viendront les premiers froids, une «inversion thermique» peut se produire, qui force le monoxyde de carbone à stagner au-dessus de la ville..."
Extrait de l'article paru dans Libération du 06/11/2004
Plusieurs dizaines de terrils continuent de brûler en France
"... Chaleur, oxygène, combustible… Les trois mots-clés du « triangle du feu » chers aux spécialistes de la lutte contre les incendies. Appliqués à la lutte contre les échauffements de terrils, il s’agit d’évacuer la chaleur emmagasinée dans le dépôt par refroidissement, de contenir voire stopper la combustion en limitant les entrées d’air ou de supprimer le combustible en procédant au défournement des matériaux. Le même principe se décline en plusieurs scénarios retenus selon l’expertise réalisée sur place..." Blog de Sylvain Post
photo : combustion de terril à St Jean de Valériscle, cliché d'avril 2020
Les incendies de la Terre
"... Mais la fragilité des sols n'est pas la seule calamité : ces combustions étouffent aussi les régions voisines de leurs émanations toxiques. Outre le mortel monoxyde de carbone, "j'ai relevé un cocktail d'émissions de mercure, d'arsenic, de gaz acides tel le dioxyde de soufre, de composés organiques volatils cancérigènes, comme le benzène, mais aussi de particules fines", expose Alan Kolker, géochimiste à l'Institut d'études géologiques des États-Unis. Sans parler de la pollution des sols et des eaux souterraines..."
Site Planète Gaïa