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Photo du rédacteurcollectif riverain

De nombreux capteurs installés

Dernière mise à jour : 17 sept. 2020

14 septembre 2020. Dans le hameau des Rimes, en contrebas du terril en combustion, Matilde et Nassim de la société d'ingénierie ANTEA GROUP viennent installer des capteurs performants pour mesurer la qualité de l'air*. Il y aura plusieurs points de relevés, avec des prélèvement de sols, de végétaux et d'eau, dont la ferme auberge "La Caracole" et l'école du village de Saint Jean de Valériscle, pendant un mois pour les jauges OWEN (les entonnoirs à droite sur la photo) et une semaine ou ponctuellement pour d'autres relevés.

Installation du préleveur de poussières - photo CRA ©

Le plus gros appareil est un préleveur de poussières séquentiel** utilisé pour mesurer la concentration massique des poussières en suspension ou bien la concentration en métaux lourds. Ils devront être relevés tous les jours.


Cette installation intervient dans le cadre du plan de contrôle Antea, ordonné par arrêté préfectoral.

Les dernières mesures avaient porté sur une toute petite semaine à peine, du 30 juin au 03 juillet et avaient abouti à la constatation que la qualité de l'air sur Saint Jean de Valériscle était bonne ! Très étonnant et curieux quand on habite sur place et que les fumerolles et gaz invisibles émanant du terril attaquent yeux, gorge et nez, nous font tousser et étouffer... Ces mesures ont semblé bien insuffisantes au Collectif qui a adressé un courrier à la DREAL et à ANTEA début août, à ce jour sans réponse. D'autant plus insuffisantes que la pollution monte immédiatement en flèche lorsque des travaux sont entrepris sur le site de l'entreprise de BTP Legal. Pendant cette période, nous n'avions pas observé d'activité de la sorte sur le terril en combustion...

Voici ce que l'on observe quand les travaux sont en cours. Juin 2020 photo CRA ©

Quand personne ne creuse de tranchée, que personne ne défourne (sort les matières de la partie en combustion) et que personne ne charge de camions pour aller déposer ces matières brûlantes ailleurs, la combustion se poursuit presque invisiblement au cœur du terril, et il n'y a qu'une observation plus attentive qui permet de déceler ici et là une cheminée qui fume. L'odeur est perceptible surtout en fin d'après-midi et la nuit.


Nous espérons que ce mois de mesures intensives donnera un aperçu plus juste de la situation pénible vécue sur place.

La pente du terril est très instable, les capteurs sont en limite de celle-ci. photo CRA ©

Le plan de surveillance tel qu'il a été proposé en juillet 2020



* Selon le guide INERIS « Évaluation des aléas miniers » - 2018

"Les problèmes posés par l’entrée en combustion d’anciens travaux miniers ou dépôts concernent en premier lieu la toxicité des vapeurs de combustion qui contiennent des gaz toxiques et/ou asphyxiants (CO, CO2, CH4, SO2, NOx , H2S, HCN...), souvent malodorants (produits soufrés, goudrons, mercaptans), chargés d’éléments traces métalliques tels que le mercure, le plomb, l’arsenic.... Ces vapeurs sont produites parfois en grand volume lorsque les foyers sont

superficiels et bien ventilés. Les émanations peuvent être plus sournoises (c’est-à-dire difficilement prévisibles) lorsque la combustion est profonde et que les gaz émis se diffusent vers la surface au travers de fissures et de crevasses. »





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